Caldo tomba par la trappe et atterrit sur le sol. Il avait vu le mouvement de Ripper et avait décelé une fissure dans le sol à l'endroit où il se trouvait mais n'avait pas esquivé la trappe.
*Après tout, pensa-t-il, Ripper doit avoir une bonne raison de me lancer dans ce trou.*
« Bonne chance » lui parvint de Ripper avant que la trappe ne se referme et plonge la salle dans la totale obscurité. Il attendit quelques instants que ses yeux s'accoutument à la noirceur et se mit en marche, son Katana ainsi qu'un pistolet à la main. Il remarqua qu’une fissure dans le plafond lassait passer un rai de lumière qui éclairait un plan de ce qui semblait être un labyrinthe.
« Et bien, ils nous donnent même la solution! » dit Caldo en arrachant la carte du mur. Il la regarda quelques minutes et traça un chemin dans sa tête. Il la plia et la mit dans ses poches, au cas ou. Caldo avança tranquillement et déboucha dans une deuxième caverne. Elle devait être plus spacieuse car il ne sentait plus les murs autours de lui. La sortie était au fond selon la carte et il marcha dans cette direction. Un sifflement le prévenu et il se baissa, juste au moment ou une lame passait au dessus de sa tête.
« Au moins il y a des pièges! Cela vas peut-être s’avérer un défi après tout »
Il rampa sur quelques mètres et se releva, tenant son sabre en garde du côté gauche. Tel qu’il l’avait prévu, une lame de hache se détacha des ténèbres et vint percuter son katana. Caldo ne broncha pas sous le coup et la lame de la hache se fendit en deux.
« Ha, ha, et bien on ne peut pas dire que le matériel soit de bonne qualité. »
Il continua son chemin en ligne droite, tranchant les haches de chaque côté et parvient dans une autre salle. Selon le plan, il devrait traverser 5 salles comme la dernière avant de sortir du labyrinthe, et ce si il ne se trompait pas de chemin. Il avança dans la nouvelle salle et faillit tomber dans un gouffre. Reculant de vitesse, il sortit son briquet et l’alluma, révélant ainsi un gouffre qui séparait les deux parties de la salle. De l’eau combalit le gouffre mais la partie opposée était trop haute pour y nager. Au centre, une corde était tendue. Caldo se dirigea vers celle-ci et testa sa solidité. La corde s’avérant sûr, il s’y agrippa et commença la traversé. Arrivé de l’autre côté, il sortit de la salle et entra dans la suivante. La troisième salle consistait en une épreuve d’endurance. De chaque côté, il y avait des canons qui tiraient des boulets de caoutchouc qu’on ne pouvait évité. N’étant pas mortels, ces boulets restaient tous de même assez douloureux et c’est tout contusionné que Caldo sortit de cette salle. Néanmoins, il marchait encore droit et ne montrait pas trace de souffrances. La quatrième salle ressemblait à la deuxième sauf qu’au lieu d’une corde, c’était des piloris plats sur le dessus qui séparait les deux rives. Son équilibre fut mis à rude épreuve mais Caldo parvint à traverser sans tomber une fois.
La cinquième et dernière salle était un vrai cauchemar. La pièce rassemblait tous les pièges des 4 salles précédentes en schéma meurtrier. Séparé en deux par un gouffre rempli d’eau, le passage au milieu était séparé en deux. Une corde traversait la moitié et était attaché à au premier piloris d’une série. Des canons se trouvait de chaque côté et tiraient les mêmes boulets en plastiques. De plus, des haches fendaient l’air entre chaque pilori. Caldo soupira puis se mit en marche. Il traversa la corde agrippée, en se faisant heurter de plein fouet par les boulets. Arrivé au pilori, il calcula le temps de passage de chaque lame tout en se questionnant sur le degré de difficulté de ce labyrinthe. Que se passait-t-il si quelqu’un était blessé? Il chassa la question de sa tête et sauta. Il arriva au deuxième pilori et ainsi de suite jusqu’au dernier où il fit une heure de calculs et sauta trop tôt. La lame lui fonçait dessus et Caldo ne s’en sortit que grâce à la technique Geppou. Il se projeta hors de la trajectoire à partir de l’air et évita la lame mais son bras fut atteint. Caldo tomba à l’eau mais nageant pour revenir à la surface, il ne vit aucune coupure et réalisa que les lames étaient, elles aussi, en caoutchouc. Il recommença la salle, cette fois sans être atteint une fois et arriva à la sortie. Il était très mécontent de sa performance car théoriquement il avait perdu un bras et avait la vie sauve seulement grâce à l’utilisation d’une de ses techniques secrètes. Il alluma un cigare et l’air renfrogné sortit du labyrinthe.