Bebop venait à peine de sortir du labyrinthe qu'un instructeur s'avança vers lui
"Soldat! 50 pompes !"
Bebop le regarda d'un air surpris
"Euh...t'es qui toi d'abord?"
"Ton pire cauchemar si tu fait pas ce que je te dit! Compris?"
"Euh...ouais ouais ok."
"Oui quoi?!"
"Oui d'accord."
"Oui monsieur, soldat!"
"Oui monsieur que je sais pas qui t'es!"
Bebop débuta donc la longue série d'épreuves musculaires. Il avait à faire 600 pompes,400 abdos, 600 redressements assis, 700 saut à la corde avec des poids de 150 kg à chaque cheville? 600 soulèvement d'haltères avec le bras gauche et idem pour le bras droit et pour finir, 800 tractions à exécuté. Non sans difficulté, il termina la série de pompes pour entamer celle d'abdos, et ainsi de suite et ce, durant 1h. Finalement, il acheva par la 800ème tractions quand l'instructeur lui ordonna maintenant d'aller dans la section de combats et de battre les autres recrues puis leurs instructeurs.
Les poings en sangs et les jambes lourdes, il retourna voir l'inspecteur après avoir gagné tout les combats non sans morfler sévèrement. Il avait maintenant à faire 10 tours de l'île (l'île fait 30km environ) le tout avec un sac à dos contenant 10 poids de 30kg chacun. C'est donc sous un soleil brûlant que Bebop s'élança au pas de courses. A son retour, 1h et demie plus tard, l'instructeur lui demanda de briser 20 poteaux en bois avec ses poings et 20 poteaux avec ses jambes. Chose que Bebop exécuta dans la plus grande concentration. Concentration tellement intense que pas mal de soldats et d'instructeurs l'observaient taper sans relâche les poteaux de bois, impressionné par tant de détermination malgré le sang qui recouvrait ses poings et la sueur qui, même torse nu, l'empêchait de bouger pleinement. Finalement, lorsque le dernier poteaux céda, Bebop se retourna vers l'instructeur, un regard de défis comme signe qu'il s'attendait encore à des épreuves physiques.
L'instructeur lui montra la plus grande cheminée de la base ainsi qu'un drapeau à planté au sommet. Il devait être 8h du matin quand Bebop débuta l'ascension à la force de ses bras et de ses jambes, le drapeau accroché dans son dos solidement. Bebop ne le savait pas mais vers 12h et jusqu'à 16h, la cheminée est brûlante comme de l'acier chauffé à blanc dût à son axe par rapport au soleil. La seule chose qu'il savait, c'est que le meilleur de la base avait mit moins d'une journée à la gravir et il comptait bien en faire autant. La surface de la cheminée disposait de nombreuses prises, seulement, elles étaient toutes très espacé ce qui forçait à faire de grands écarts dangereux au dessus du vide pour les atteindre. L'ascension était dur, très dur, Bebop n'en pouvait plus et il sentait que la pierre commençait à chauffer sérieusement, signe qu'il était presque midi. Il devait être à mi-hauteur de la cheminée quand la chaleur de la pierre devint insupportable pour ses mains. Il bloqua ses jambes tant bien que mal sur des prises et c'est, en grand écart au dessus du vide qu'il déchira son T-shirt et s'entoura les mains avec puis, avec le tissu restant, il s'entoura le ventre afin de ne pas brûler au contact de la pierre. Il reprit sa difficile escalade en inspirant et en expirant très vite, son regard toujours aussi déterminée. D'autres recrues le regardait de la cours, elles savaient qu'un jour, elles seraient à sa place. Pas une seule fois, Bebop avait regardé en arrière, il était concentrée sur son objectif.
Le soleil avait chauffé la pierre au point que même si il était 14h (ce qui était le cas) la pierre était toujours aussi chaude. Alors que Bebop continuait à grimper et avait presque atteint le but, une explosion violente ébranla la tour, une recrue chargée de faire brûler du feu dedans avait par accident mis du carburant, résultat, un très jet de flammes avait jailli de la cheminée suivit par un panache de fumée. L'instructeur en charge de Bebop se précipita dehors, inquiet pour sa recrue, toutes les personnes qui savaient que Bebop grimpait la tour regardait dans sa direction, la fumée empêchait de distinguer quoi que ce soit et pendant que les soldats éteignaient le feu, un petit objet flottant au gré du vent attira l'œil des hommes. Un drapeau de la Marine flottait fièrement au dessus d'eux mais aucune trace de Bebop! Les recherches pour le trouver durèrent 4h mais rien ni fit, il était introuvable, le pire commençait donc à apparaître dans les pensées de l'instructeur lorsqu'un curieux bruit attira son attention. Au détour d'un couloir, dans un bureau vide, quelqu'un était assis derrière un bureau, la tête dessus. En s'approchant, l'instructeur reconnu Bebop, cigarette au bec, une bulle de salive au coin de la bouche et dans sa main droit, les insignes de 2ème classe.