Caldo se réveilla et vit que quelque chose clochait. La journée passée avait été rude et l’incident de la cheminée restera gravé dans sa mémoire. Après avoir été acclamé par tous les marines de la base quand il fut sortit avec Ripper, Caldo avait travaillé encore le reste de l’après-midi et fut le dernier à aller se coucher. Il avait été sollicité par toutes les recrues dans le dortoir et il avait dû en menacer plusieurs avant d’avoir la paix. Il avait put finalement s’endormir mais s’était réveillé au beau milieu de la nuit quand des voix se firent entendre dans le couloir. Quelques personnes était entré dans le dortoir et s’était dirigé vers son lit. Caldo s’était préparé à les attaquer mais quand il entendit la voix de Ripper, il se calma et ferma l’œil. Il se souvenait vaguement avoir été trimballer mais rien d’autre. Et il se réveillait ici, dans l’obscurité. Il essaya de bouger mais se rendit compte que ses pieds et ses mains étaient attachés à ce qu’il semblait être une chaise. Caldo se pencha vers la droite en essayant de faire basculer la chaise mais elle était encré dans le sol et ne bougeait pas. De plus, le contact de l’acier sur sa peau lui fit comprendre le matériel de la chaise. Lentement, sa vue s’adapta à l’obscurité et il put discerner la piece dans laquelle il se trouvait. Elle était petite, banale et vide de surcroît, à l’exception de la chaise et de lui. Il se concentra et réfléchi à un plan.
*Les cordes qui m’attachent peuvent être coupés, mais je n’ai pas d’objet. Je ne sais même pas ce que je porte sur moi.* Il regarda ses jambes mais ne vit aucun équipement.
*Naturellement. Celui qui m’a traîné ici a pris la peine de tout m’enlever. Mais qui cela peut-il être. Ripper? Ou des marines jaloux?*
Ses réflexions furent interrompues par la porte qui s’ouvrit. Un individu entra et s’arrêta devant lui. De la lumière diffuse se trouvait derrière lui et Caldo en déduisit qu’il se trouvait dans les étages inférieur où la seule source de lumière était l’éclairage électrique. L’homme était vêtu de noir et cagoulé. Il n’avait aucun signe distinctif que Caldo aurait put reconnaître. L’homme se pencha.
« Alors, on est réveillé? Ça tombe bien. Je voulais absolument de parler avec que la base n’explose. »
Avant que la base n’explose?! Caldo ne revenait pas. Cet individu avait l’intention de le tuer, lui, ainsi que tous ceux qui se trouvaient à la base. Mais pourquoi?
« Qui étais-tu? »
« Moi? Ça n’a pas d’importance. Tous ce que tu dois savoir c’est qu’il ne te reste que peu d’instants à vivre. J’ai neutralisé tous tes petits amis marines donc personne ne peut venir d’aider. De plus, une bombe est placée dans la salle où nous nous trouvons et elle va sauté dans exactement une demi-heure. »
« Pourquoi me dis-tu tout cela. Ça aurait été plus simple de me laissé dormir et d’exploser tout le monde, non? »
« Et bien,…pourquoi en effet? Peut-être parce que ton petit exploit d’hier m’a impressionné ou peut-être pour t’empêcher de stopper mes plans? On ne sait pas. Par contre une chose est sûre, c’est que la base militaire va exploser d’ici une demi-heure et que de cette salle, tu ne pourras rien faire. Alors adieu, Franck Caldo. »
L’homme se retourna et sortit de la pièce. Mais avant de refermer la porte, il lança :
« Toutes fois, la bombe peut être stoppé si tu es assez courageux. Mais bon, je ne te conseille pas cette option. Adios »
Il referma la porte et Caldo n’entendit plus rien. Il laissa passer quelques instants puis brisa les cordes entourant sa main gauche d’un coup. Pendant que l’homme lui parlait, il avait usé les cordes avec son bras métallique par friction. Maintenant libre, il détacha le reste de son corps puis essaya d’ouvrir la porte mais vit qu’elle était barrée. Se rappelant que toutes les portes de la base était en bois il actionna son lance-flammes et la carbonisa. Il sortit et parti en direction de la sortie la plus proche. Mais celle-ci étant barrée et en métal, il repartit dans l’autre sens. Toutes fois, toutes les sorties avait été barrées et Caldo retourna à la salle. À l’intérieur il discerna un petit tic-tac et localisa la bombe dans un mur. Il cogna sur le mur en question et il sonna creux. Il frappa dans le mur avec son bras gauche et défonça une partie du mur révélant ainsi une cache secrète qui contenait un boîtier noir sur lequel défilaient rapidement les chiffres d’un compte à rebours. Il avisa le compteur qui indiquait 10 minutes. Cherchant rapidement une solution, Caldo réalisa qu’il n’aurait jamais le temps de se faire une sortie, de sortir de la base, atteindre le rivage et projeter la bombe le plus loin possible à la mer. Il n’avait que deux options. La première consistait à brûler une partie du mur autour d’une des portes et puis de la défoncer. Ce faisant il pouvait sortir de la base et se mettre en sécurité. Mais la base explosait. Deuxièmement, il pouvait détruire la bombe, causant ainsi une petite explosion qui le soufflerait à coup sûr et de laquelle il ne se remettrait pas, mais il sauvait la base militaire et le siège de la nouvelle Marine. À l’instant où il pensa à cette solution, il savait que ça décision était prise. Sans arrières pensés, il activa son lance-flammes et visa le petit boîtier noir. Le jet de flammes enroba la boite qui produisit un grésillement. S’attendant à être tué, Caldo resta surpris et incapable de bouger pendant un instant. Puis il soupira, comprenant tout quand Ripper entra dans la salle, vêtu de noir et la cagoule à la main. Derrière lui se trouvaient plusieurs officiers supérieurs, qui se regardaient entre eux visiblement satisfais. Ripper, quand à lui, rayonnait et c’est avec un sourire vainqueur qu’il s’adressa à ses confrères.
« Je vous l’avait dit, messieurs, qu’il ne vous décevrait pas. Cet homme est exceptionnel et c’est avec plaisir que nous l’accueillons dans nos rangs. Félicitation Caporal Caldo! »
Les officiers partirent et Ripper les suivit. Caldo leur emboîta le pas et quand il fut à sa hauteur, demanda à Ripper :
« Alors sa y est, je suis caporal? »
« Et bien…Pas tout a fait. Il te reste encore une entrevue privée avec le Lieutenant Sakazuki mais ne pense a ça. Je crois que tu devrais aller te reposer maintenant. »
« Quoi? Non, je suis en pleine forme. Après l’excellente nuit que je viens de passer. » dit-il en s’allumant un cigare. «Alors, où il est Sakazuki? »
Sujet: Troisième épreuve de Caldo 
Lun 26 Jan - 5:21
